Dans le terme pinceaux asiatiques, qui est très généralisé, j’entends par là, les pinceaux, qui sont très souvent destinés à la calligraphie, plus qu’à l’aquarelle. Ces pinceaux plus ou moins construit industriellement, parfois, artisanalement, peuvent coûter très peu cher, voir quasiment rien, jusqu’à des centaines, voire des milliers d’euros.

La plupart du temps, ces pinceaux sont réalisés avec du poil naturel, même si depuis peu, quelques pinceaux de type asiatique sortent en poil synthétique.
Le poil le plus souvent utilisé est celui de la chèvre qui permet beaucoup d’effet, mais aussi qui a une grande capillarité permettant de travailler presque sans relâche.
La plus grande propriété de ces pinceaux, c’est qu’ils possèdent tous une pointe particulièrement fine, vous permettant ainsi avec des pinceaux de taille 20 et au-delà de faire des traits que vous ne feriez qu’avec des pinceaux de taille 1 ou 2… Ce qui veut dire que si vous désirez acquérir ce type de pinceau, il vaut mieux bien savoir les utiliser…

Certains types de pinceau sont plutôt fragiles dans l’exécution du travail,  par exemple perte de la pointe ou perte de poils, mais c’est hélas souvent en rapport avec le prix initial de l’objet. Dans mes nombreux tests, il m’est arrivé d’acheter des pinceaux asiatiques, que je vais utiliser deux ou trois fois avant de devoir les jeter. D’autres pinceaux, par contre, ont beaucoup plus de résistance dès que vous sortez, un billet de 10, voire de 20 € pour l’acheter. Attention,  le prix ne veut pas dire grand-chose malgré tout… Je vous conseille donc d’aller plutôt dans des boutiques spécialisées « art graphique » plutôt que dans des petites échoppes asiatiques où vous ne saurez ni d’Eve ni d’Adam l’origine de votre pinceau.
Vous avez aussi des marques de pinceaux européen qui prennent le modèle asiatique pour faire leur version. Les prix sont souvent un peu moins cher que leurs pinceaux principaux, mais parfois ça peut être aussi le contraire… il n’y a pas de règles, sauf celle du commerce!.

Vous ne trouverez pas de test véritablement dans cette partie-là. Le problème est que ces pinceaux asiatiques n’ont pas de marque reconnaissable – à moins de savoir parler japonais ou chinois- donc nous sommes bel et bien dans l’incapacité de reconnaître qui a fabriqué le pinceau que nous tenons entre nos mains. Il serait d’ailleurs fortement profitable pour l’industrie du pinceau asiatique, de se mettre à des normes un tout petit peu plus européennes au niveau de la communication, afin que le public aimant et désireux de travailler avec leur production, puisse bel et bien retrouver leur outil préférée.
De plus, dans mes essais, j’ai des pinceaux qui viennent directement de Chine grâce à l’amicale participation d’une expatriée(🫶🏻). Elle a même essayé de rencontrer un maître du pinceau… Pour éventuellement vous faire connaître la fabrication et éventuellement, pour me transmettre sa production. Mais la Chine est grande et le maître bien solitaire.

Je vous donne rendez-vous dans cet article pour des essais en vidéo et constater le bien-fondé, ou pas de ce type d’outils pour notre art.