Le Moulin du Verger, situé à Puymoyen en Charente, est l’un des plus anciens moulins à papier de la région, fondé en 1539. Ce moulin a traversé les siècles en conservant des méthodes traditionnelles de fabrication de papier, essentiellement à partir de chiffons et de peilles de qualité. Au 19ème siècle, il a dû s’adapter aux évolutions technologiques de la Révolution industrielle, notamment en introduisant la pile hollandaise pour le broyage des chiffons

Aujourd’hui, le moulin est toujours en activité et produit du papier artisanal de haute qualité, utilisé principalement pour la restauration d’ouvrages anciens et pour les éditions de luxe. Il propose également des visites guidées où les visiteurs peuvent découvrir l’histoire et les techniques de la papeterie artisanale. Le site est classé monument historique depuis 1991 et a récemment bénéficié d’un soutien financier pour sa préservation grâce au Loto du Patrimoine.

Le Moulin du Verger offre aussi des ateliers de reliure et de restauration de livres, permettant aux participants d’apprendre des techniques ancestrales dans un cadre authentique et historique.

Pour plus d’informations, vous pouvez visiter leur site web Moulin du Verger.

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Papier Moulin du Verger 200-250 gr Aquarelle en feuille 40 X 50

Vous parler du papier « Moulin du Verger » est très compliqué pour moi comme vous pourrez le découvrir prochainement dans une vidéo, car celui qui m’a énormément pour pas dire tout appris du papier est le Maître d’Art du papier Jacques Brejoux. « Maître Jacques », comme j’ai le plaisir de l’appeler, m’a formé au papier du temps où j’étais au Beaux-Arts d’Angoulême, comme un simple primo étudiant. Le peu de séances que j’ai eu avec cet homme de passion qui, sous des aspects particulièrement bourru, reste malgré tout un homme de cœur. En effet, après plus de 30 années d’eau coulant à son Moulin, il ne m’a pas oublié. Donc vous comprenez bien ma difficulté à faire une critique sur la production de celui qui m’a formé. Malgré tout, et ne voulant absolument pas de passe droit, grâce à vos dons, j’ai acquis une feuille de papier d’aquarelle « Moulin du Verger ». Je ne peux pas vous dire exactement le poids, je l’estime à environ 200-250 gr. Et bien évidemment c’est du 100 % coton fait main. Le prix est un peu cher pour la taille de la feuille, mais encore une fois après tout, c’est pas tous les jours qu’on a un « Trésor vivant » qui vous fabrique votre papier…
Je vous préviens d’avance, n’essayez pas de trouver cette feuille sur Internet vous aurez bien du mal!Moi-même, j’ai eu la chance d’en avoir une, car c’était la dernière qu’il restait!!! Donc encore une fois quelque soit votre richesse et votre désir, je vous conseille d’appeler Maître Jacques ou un de ces assistants pour voir éventuellement si vous aurez la possibilité d’en avoir une… Sans compter que le site n’est pas franchement à jour…

Allons à présent dans le vif du sujet.
Le grain est fin mais il est toutefois suffisamment texturé pour paraître à certains d’entre vous légèrement torchon. Il est donc en pur coton (et lin?) en sachant que le Maître fait tout pour avoir du vrai coton de l’ancien temps et surtout non nettoyé avec des azurant.
Donc vous comprenez encore plus la rareté de ce papier.
Il est particulièrement solide et malgré tous mes assauts avec ma super brosse, le papier est resté tel qu’il est; côté facilité de travail, bien évidemment, on arrive à faire les repentis qu’on désire. Toutefois attention certaines marques de couleurs peuvent éventuellement s’incruster dans les fibres et offrir des difficultés à l’aquarelliste. Le rendu des couleurs est excellent avec un espèce de je-ne-sais-quoi rappelant les vieilles aquarelles qu’on peut trouver dans l’histoire de l’aquarelle. Oui vous voyez de qui je parle.. pour les autres, cherchez un Anglais aquarelliste d’il y a 200 ans, et si vous ne trouvez pas c’est tant pis pour vous. D’ailleurs, toujours sans le nommer, le papier de Maître Jacques me fait un tout petit peu penser au niveau de cette texture à celui que j’ai pu examiner de près lors de mon voyage à Londres.

En conclusion, je lui mets bien évidemment un énorme coup de 🩷 pour le papier, mais avec toutefois un léger grisé à cause du prix et surtout de la disponibilité des feuilles… Je pense qu’avec cette remarque je vais me faire engueuler, mais comme je vous l’ai dit ça ne sera pas la première fois et ni la dernière fois😉
J’espère malgré tout vous avoir donné envie de visiter le Moulin du Verger, et sinon d’essayer cette feuille au moins une fois dans votre vie.

Pour finir je m’adresse à Maître Jacques: J’espère qu’un jour tu nous feras des carnets de voyage avec tes feuilles pour qu’on puisse s’amuser dans la nature avec ton Art.